* interlude * 2005

Le son de ta guitare résonne encore dans mes oreilles la nuit quand je n'arrive pas à dormir et que je tourne en rond dans mon lit.
Les étoiles brillaient dans le ciel...
Le bruit des vagues s'écrasant sur le rivage...
L'odeur du feu et des chamallows brulés...
Les rires des gens autour de nous...
Le miel dans ta voix...
...et ton regard.

La chaleur qui se propageait dans mon coeur et les papillons au creu de mon ventre. Tu étais mon roc, mon pillier quand la tempête menaçait de faire tomber cet édifice bancal de mon petit être, tu m'avais comprise comme personne.
Tu m'avais promis que rien ne changerait, que tu serais toujours là et que le futur ne devrait pas faire si peur.
Moi, inconsolable et toi me disant que rien n'était insurmontable et que tout était possible, que la vie n'attendait que moi.
Tes fous rires quand je faisais la conne, tes soupirs quand mes tourments insignifiant t'emcombraient, tes caresses pour apaiser ma tristesse, ta main dans la mienne au milieu de la foule la nuit mais personne ne nous voyant, notre secret... à nous.

La douche froide quand la réalité dans sa lumière crue me tomba dessus. M'étais-je si profondément trompée?
Tes paroles devenaient des mensonges
et je t'en voulais,
je t'aurais frappé,
battu,
tué.

Mais malgrè tous les reproches le temps apaise les douleurs, poli les contours acérés et permet d'avancer. Même si j'ai peut être pardonné je n'oublierais jamais tous ces moments passés, les bons et les mauvais, les fous rires et les larmes, la tendresse et la douleur.
Harcelée par le vent, les éclairs et la pluie, j'ai fini par tomber.
La tête la première.
Tu m'avais promis que tu ne me quitterais pas mais la tempête est arrivée et je suis restée.
Seule.

Mais j'ai grandi et je me suis relevée, plus forte, plus endurcie. Tu n'es plus là mais j'ai continué a vivre.

Tu me manques wonderwall...